Au dénouement, à l'heure de la clarté
Dans ce zénith venu m'interpeller
Libéré du vertige, exténué
Comme ceux qui l'effleurent, qui l'ont caressé
Au centre de l'exercice, au coeur du synopsis
Scrutant les détails de l'exposé
L'étreinte du viscéral et du cérébral
Éblouissant comme la Voûte étoilée
Sans équivoque...je poursuis...assidûment...je suis vivant
Dans ce grandiose...omniprésent...je me situe...maladroitement
Enharmonique...avec le temps...qui me regarde...indifférent
C'est le portrait...définitif...c'est ce vers quoi...vers quoi je tends
Ces énoncés suggèrent une myriade d'approximations
J'y reconnais l'impasse, les épisodes de stagnation
Envahi par la physique de l'infime, du colossal
Si courte est la distance de l'épitaphe au cri primal
Quiconque invoque par cette stature une rectitude chez l'incurvé
Discernera la fraude au jour de l'épreuve imposée, de la mythique traversée
Dominant les songes obscurs, prônant l'antique félicité
Entérinera sa cause et sa confiance immémoriale dans la trajectoire initiale
Car au seuil des équidistances, j'accède à d'autres évidences
Ma place dans l'existence, mon déploiement, ma pertinence, ma présence
Et la résonance de ce que j'ai à dire.